Les bouquinistes, véritable institution parisienne et librairie à ciel ouvert

Les bouquinistes, véritable institution parisienne et librairie à ciel ouvert

Ils sont indissociables d’une promenade sur les quais en bord de Seine. Les bouquinistes ouvrent régulièrement leurs boîtes vertes aux yeux des passants et des touristes et font tout autant le paysage parisien que le musée d’Orsay ou le Louvre. 

Ils sont une vraie librairie à ciel ouvert. Que vous soyez friands de magazines vintage, d’anciennes œuvres littéraires, de cartes postales, de photographies, de timbres ou d’affiches, vous y trouverez votre bonheur, ainsi que celui de chercher et de trouver le souvenir idéal à ramener de votre séjour dans la capitale. On compte environ 230 bouquinistes à Paris, de quoi ravir les amoureux des livres. Mieux encore, si vous cherchez une publication ou un objet en particulier, le site officiel des bouquinistes de Paris rassemble de nombreuses références et vous pourrez peut-être dénicher l’objet tant désiré.

Tous les jours, les fameuses boîtes vertes devenues attraction culturelle vous attendent le long des deux rives de la Seine : sur la rive gauche entre le quai de la Tournelle et le quai Voltaire, et sur la rive droite du pont Marie au quai du Louvre. Si la profession de colporteur se pratiquait depuis des siècles, les étals verts permanents existent officiellement depuis 1891, lorsqu’ils ont remplacé les classiques caisses en bois, et leurs dimensions sont évidemment imposées, tout comme leur coloris « vert wagon ». Le baron Haussmann a bien eu l’idée de leur faire quitter les quais de Seine, mais c’était sans compter sur la détermination de la profession. 

Le saviez-vous ? Le mot « bouquiniste », utilisé pour la première fois en 1752, découle évidemment du terme « bouquin ». Du mot flamand « boeckin » signifiant « petit livre » (de peu de valeur ou peu estimé, dérivé du néerlandais médiéval « boek » - « livre »), le premier « boucquain » français a été imprimé pour la première fois en 1459. L’orthographe « bouquin » sera ensuite adoptée vers la fin du XVIe siècle. 

 

Photos Amandine Goetz